Où je vais et où l'on va
- mailysgalvano
- 13 sept.
- 3 min de lecture
Le thème de votre texte sera le sentiment de révolte intérieure : la tension entre la totalité désirée et les limites imposées par les conventions.
Partir du « je » ou du « nous », pour élargir vers le collectif, l’espèce, l’universel.
Utiliser la négation répétée : « Jamais », « Ce n’est pas », « Non »
Le but est de faire sentir cette révolte première, cette part de soi qui refuse de devenir ce qu’on attend qu’elle devienne.

Ils veulent nous faire taire, nous endormir, qu'on se tienne bien tranquille et qu'on ne rétorque pas. Ils veulent le pouvoir, l'argent, la gloire et rien ne doit s'y opposer. Ils peuvent dire que c'est pour le bien général mais cela sonnera toujours faux.
Ils se croient forts, puissants mais au fonds peut être bien qu'ils ont peur ?
Ils essaye de museler les mots car ils savent bien le pouvoir de la parole. Les mots leur font peur car ils peuvent être un outil de révolte puissant !
Ils mettent à mal la culture, l'éducation car se sont les piliers de la réflexion et un peuple qui pense et réfléchi est un peuple fort !
Ce n'est pas l'avenir que la petite fille que j'étais imaginait. A 6 ans dans les rues de mon village, je chantais à tue tête « le temps des cerises » et « le chant des partisans », les convictions déjà bien en place ! On disait de moi à l'époque : « elle sait où elle va celle là ! »
Caractère bien affirmé, têtue et obstinée, vive, énergique et sur d'elle, oui elle savait où elle allait La petite fille à grandie et aujourd'hui quand la jeune femme qu'elle est devenue repense à tout ça elle se dit :
Aujourd'hui je suis toujours aussi sûre de l'endroit où je veux aller, je sais même comment je voudrais y aller mais savoir si j'y vais réellement est devenue une autre question...
Je sais où je veux aller mais je ne suis pas certaine de savoir où je vais pour autant !
Je crois que peu de monde aujourd'hui peux dire vraiment où l'on va...
La direction que prends le monde me fait peur. Ce n'est pas l'avenir que la petite fille que j'étais imaginait. Ce n'est pas l'avenir que je souhaite pour mes enfants.
Non !
La banquise qui fond, les abeilles qui disparaissent, le climat qui perd la boule, les tempêtes, la pollution...
Les guerres qui éclatent un peu partout, la culture qu'on contrôle pour lui faire dire ce qu'on souhaite, les livres qu'on brûle et ceux qu'on refuse de publier...
Les poubelles et les voitures qui brûlent en signe de protestation, les jeunes dans la rue qui se battent pour leur avenir...
Je crois que j'ai peur de lutter sans doute, parce que la révolte fait peur ! Je ne sais pas vraiment comment poser ma pierre à l'édifice mais je sais que j'ai envie et besoin de participer.
Je sais que la flamme de la petite blondinette de 6 ans qui chantait à tue tête « le temps des cerises » et «le chant des partisans », je sais que cette flamme est toujours là et qu'elle ne demande qu'à brûler !
Au fond je crois que créer, écrire, lire mes mots et ceux des autres est ma pierre à l'édifice.
Je crois que ma révolte est littéraire, artistique, pleine de couleurs, de mots et de métaphores.
Je crois que la liberté de créer, de s'exprimer et de revendiquer qui je suis est l'empreinte que je souhaite laisser de mon passage ici bas.
Mes mots, mes créations, mes pensées et mes convictions sont autant d'héritage et d'espoir peut être que j'ai envie de léguer à mes enfants et au monde entier !
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